[Créations] Vos écrits

Comme j'ai vu que dans le topic Poème, y'a pas vraiment de poèmes, postez ici tout ce que vous avez écrit =)

Voilà un début d'histoire que j'aie écrit et que je ne finirai sans doute jamais ^^.

J’ai froid. J’ai peur. Je suis assise là, seule sur un banc. Je réfléchis. Je pense à lui. Seule. C’est comme ça qu’il m’a laissé. Il est parti sans dire le moindre mot. Parti pour toujours peut être. Reviendra-t-il ? Tant de questions sans réponses se bousculent dans ma tête. Le tumulte du vent dans mes cheveux les font changer chaque secondes qui passent. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Des heures, des jours… Peut être une semaine. J’ai perdu la notion du temps. J’ai tout perdu en le perdant, lui. Il était tout ce que j’avais. Ma vie, mon oxygène, mon eau, mon souffle. Pourquoi est il parti ? Il disait qu’il m’aimait ! Il me l’a dit bien avant que je n’ose lui avouer mes sentiments pour lui. Alors, pourquoi ? S’il n’en pensait rien, il n’aurait rien du dire. Je lui en veux, mais je m’en veux encore plus à moi. Je m’en veux de l’avoir cru, de lui avoir fait confiance, de l’avoir serrer dans mes bras, de lui avoir laisser une place dans mon coeur, dans ma vie. Son odeur flotte encore en moi. Il est toujours là, même s’il est déjà loin.
Je n’en peux plus d’être assise là, à penser. Je me lève, il fait nuit. Les sanglots m’étouffent. Je n’ai pas pleuré tout le temps que j’étais assise. Comme si, en me levant, les larmes étaient montées… Je marche maintenant seule dans cette grande rue, il n’y a personne. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est. Je regarde la montre qui entoure mon poignet. Mes larmes me brouillent la vue, il me semble qu’il est 22 heures. Il était 17 heures quand je l’ai rejoint. Oui, mais 17 heures de quel jour ? De quel mois de quelle année ? C’était un mardi 8 décembre qu’il m’a appelé, je m’en souviens, mais quel jour sommes nous aujourd’hui ? Après tout, je m’en moque, je vais rentrer chez moi, et faire ce que je faisais sur ce banc, mais à la place du vent dans mes cheveux ce sera le bruit de mon radiateur qui lutte contre le froid dur de l’hiver. La pluie battante est glacée et me fait l’effet de milliers de coups de couteau me traversant la chaire. J’avance toujours en pleurant, bouscule les quelques âmes que je croise sur mon passage sans y prêter attention, j’aimerais être ailleurs, partout, mais pas ici, pas dans cette ville, dans cette rue, sur cette place où je l’ai rencontré. Ça y est, je suis arrivée devant chez moi. J’entre dans l’immeuble, je monte les escaliers d’un pas lent et douloureux. Je pousse la porte. Il fait chaud chez moi, mais je suis trempée et je tremble de tous mes os. Son odeur est encore là, sur le canapé. Ce canapé qui me rappelle que c’est ici que nous nous sommes touchés pour la première fois. C’est sur ce canapé que nous avons fait l’amour pour la première fois tous les deux. Les larmes reprennent de plus belle. Je ne comprends pas ce qu’il est arrivé. Tout allait pourtant bien… Je ravale mes sanglots et me dirige vers la salle de bain. La femme que je voie dans ce miroir est laide. Elle est blanche, et tout le noir de son maquillage lui coule sur le visage, comme la pluie du dehors. Elle est maigre et semble ne pas avoir dormi depuis trois mois. Je me dégoute. Il me dégoute. Tout, absolument tout ici me dégoute. Cette image m’insupporte. Je brise mon miroir avec mes poings, m’écroule par terre et hurle mes larmes. Je le hais tout en l’aimant comme une folle.

Je ne sais pas ce que ça vaut, mais bon ^^

Mais c'est très bon ma Chloé Wink

J'aime beaucoup, je connaissais pas ce talent de toi Razz

Sauf que j'aurais pu vu une fin comme ça, je l'aurais faite se tuer avec les bouts de verre, ou qu'elle s'écroule après sur les morceau de verre. Et que ça termine par un truc genre" Comme la folle que je suis devenue à qui le sang coule désormais abondamment sur ce sol."
Mais j'aime beaucoup comment tu écris Wink

Maintenant je comprend tes notes en français =)

Merci mon chéri.
Mais en fait c'est un truc que j'avais commencé à écrire et qui à mon avis restera inachevé ^^

Et sache que j'aie sûrement encore beaucoup de talents que tu ne connais pas =P xD
Encore merci mon chéri, ça fait plaisir Smile

Moi j'ai un magnifique texte à poster mais je l'ai sur mon ordi portable donc j'éditerais ce post... ^^

Ps: Meine frau, WAHOU !! <3

Chloé c'est vraiment magnifique <3

vouii j'aime beaucoup comment t'écris chloé! je comprend maintenant pourquoi je dépassais jamais le 7 en français xD

Il n'y a rien à penser de tout ça, encore moins à dire.
Pourtant, bon nombre de langues ce sont tournés à cette idée.
Sous cette effet.

Quoi que je dise, quoi je fasse. C'est, désormais, fini. Je n'aurais plus de choix, si ce n'est l'droit de décider à quelle heure je veux manger, mais c'est devenu une chose inutile. La nourriture me semble infame, plus rien n'a le même gout, j'ai perdu chaques saveurs dans la bouche. C'est un, sois disant, bon signe. J'vous en foutrais moi. Je vois rien de positif pour le moment, c'est pas mon genre pourtant, ça, j'peux vous le juré. Mais la, je crois avoir touché l'fond. Ah si, j'ingurgite une quantité de medicaments, quelque peu, exessive. La encore je m'en remet aux autres, je n'ai pas mon mot à dire. Vous ne pouvez imaginer la frustration qu'on éprouve, quand, toute votre vie vous avez été dépendant. Solitaire, le regard en l'air. Parce qu'il ne faut jamais baisser la tête, on ne doit pas se laisser descendre. Le poid des marées de sel à vos pupilles, le creux de vos cernes et même votre boite cranienne, qui parait d'ailleurs lourde, ailleurs et deconnecté ne vous fera pas plié. Il en faut plus, toujours plus, comme tout. Parce qu'on en a jamais assez, qu'on en redemande. Que moi aussi j'y suis passé et regardez moi. Enchainée, condamnée d'un crime intentionelement commis. Mais qu'à cela ne tienne. J'ai de la volonté à revendre. On m'arrêtera pas, c'est finis ça. Je dois me contenter d'être patiente, sage, discipliné etc...

Et puis je suis quoi aprés tout ? Personne ? Oui voila, une ombre passagére, irréguliére, derangante et dérangée. Qui t'explose en milles morceaux, qui t'écrase alors que tu lui tends la main. Je suis l'enfer voyez vous.

Hell c'est comme ça qu'on m'appelle.

[ Pour La Divine une chose à dire : It's Dark and Hell is Hot. ]

J'aurais aimé connaître une vie de château, l'époque de la Renaissance ou de l'Humanisme. Rencontrer des poètes, écrivains, artistes, philosophes et peintres...Fuir la mode d'aujourd'hui, les complexes et les conflits.
Peut être que j'ai l'ai idiote de penser comme cela mais, dans le fond pourquoi pas?!
Les rapports humains étaient si différents, l'amour guidait les plus paresseux vers les plus beaux jardins. Les problèmes économiques ne nous pourrissaient en aucun cas.
"Un esprit sain dans un corps sain" était bien plus qu'une idée...
"Cueillir le jour" faisait parti de nos priorités...L'Antiquité reprenait le dessus...
D'un autre côté, je pense que je regretterais le progrès. Le XXIe siècle et ses prouesses, la vie et ses envies, les amis et ses emmerdes. Les mélodies et les pensées de chacun, les plus belles rencontres qui sont inoubliables. Le futur qui nous attend avec impatience sans même savoir ce qu'il en adviendra; on s'en fiche, ce que l'on veut c'est avancer, respirer, rire, pleurer, sourire, vivre.
Et si on faisait le rapprochement entre hier et aujourd'hui, la clé du succès est inchangé. La jeunesse trace son parcours, profite de ses jours, et garde la tête haute pendant les rechutes...Mais chut...quand le vent souffle, la tristesse gagne du terrain. Alors on nous envoie des anges, eux-mêmes ne connaissent pas leurs identités; ils interviennent avec élan et apaisent les blessures de nos étoiles. Ils soutiennent l'entourage avec esprit, amour et sagesse. Ils sont timides et parfois leur façon de parler, les mots qu'ils utilisent vous touchent et vous attendrissent. Pris au dépourvu, on ne s'y attendait pas à celle-là! Et pourtant...
Faire l'amour et non la guerre, pas sur une banquette arrière, non! Pas cette fois-ci.
Achever le temps de la réflexion car l'histoire est en suspend pour un long moment.
Et bientôt, j'aurais une pensée particulière à lui adresser.

C'est pas moi, j'vous le jure. Me regardez pas comme un monstre s'il vous plait, mais que puis-je y faire hein ? Moi sa me tombe dessus comme un building de quinze étages. Il a terrassé tous mes principes. Il s'est introduit dans la seule porte close. Et comment voulez vous repousser quelqu'un comme lui ? Moi c'est au dessus d'mes forces. Vents et marées n'ont rien pu faire. Et je m'en veux vous ne pouvez pas imaginer. Mais c'est comme ça. Et pour cette fois, je veux bien me laisser battre.

C'est un texte que j'aie écrit y'a longtemps et que j'aie retrouvé, et auquel j'ai fais quelques modifications avant de le poster ^^

Tout me pousse vers toi. Ta sensibilité, ta vulnérabilité, ton humour, ton sourire, tes yeux. J’ai envie que tu sois heureux. Et plus je t’écoute me dire que tu souffres, plus j’ai envie de faire taire tes larmes dans un baiser. Mais cela m’est interdit. Pourquoi ? Pour elle, pour toi, pour moi. Elle, c’est l’une de mes meilleures amies, qui t’aime encore. Toi, je ne veux pas ajouter de la confusion dans ton esprit, il y en a déjà assez. Et moi, je ne veux pas souffrir d’un amour à sens unique et de la culpabilité de la trahir, elle. Mais quand tu me prends dans tes bras, j’oublie tout cela. Quand mes mains sont dans les tiennes et que nos regards se croisent, que tes lèvres effleurent amicalement ma joue ou mon front, j’ai envie de tout oublié et de t’embrasser. J’enverrais bien tout balader pour un seul baiser volé… Mais je ne peux pas, par amour pour elle, et par amour pour toi. Et j’en souffre car je ne suis bien que dans tes bras…

T'écris tellement bien Chloé! Ca me dégoûte lol
Enfin vous écrivez toutes bien...

Bouaaaah c'est mignon et tellement vrai ça fait remonter pleins de souvenirs

Héhé Beau texte ma chérie Wink

Tu me déçoit pas du tout, et je comprend ton amour pour le français.

Tu es là, le regardant se détruire sous nos yeux impuissants. On souffre tous, oui, mais toi plus que n’importe qui. C’est un mal bien plus grand qui t’habite, toi. C’est lui qui fait ta force, ton courage. Mais comment faire lorsque celui qui nous prodigue la force n’en a plus pour continuer ? Tu veux l’aider, chaque jour tu lui tends les mains, mais au lieu de te saisir pour remonter, il t’entraîne dans sa chute. Pourquoi ? Il ne sait pas, alors comment pourrions nous le savoir ? Tu tombes un peu plus tous les jours et tu ne veux pas qu’on te rattrape. Seulement voilà, moi je t’aime trop pour ne pas aller te chercher. Même si c’est pour tomber à mon tour, nous remonterons tous ensemble vers de nouveaux jours. Je ne veux qu’une chose en réalité : que tu continues à y croire et si tu ne le peux pas, j’y croirai pour toi, et effacerai les marques qui souillent tes bras.

Je t’aime Léa, ne l’oublies pas.

Pour toujours, je te l’ai promis.

Chloé c'est vraiment magnifique ce que tu écrits =D
Ca viens du fond de ton coeur c'est vraiment trés beau à lire

Merci, c'est gentil =)
Ca me fait plaisir parce que j'écris tout le temps et que ça vous plaise ça me touche en quelque sorte ^^'

Il y a deux semaines, ou peut être plus, je ne me souviens plus très bien, mon père m’a dit qu’il était guérit. A ce moment là, j’aurais dû être heureuse, ne ressentir qu’une douce chaleur annonçant le retour à la normale. Mais au lieu de ça, rien, je me suis sentie blasée de tout. Et plus les jours passent, plus je me fous de lui. Quand je suis dans la même pièce que lui, à l’entendre faire des jeux de mots, m’appeler « mon cœur, mon bébé, ma colombe » j’ai envie de lui foutre une claque et de partir pour pleurer. Oui c’est ça, j’ai envie de pleurer chaque fois que je le vois. Qui l’aurait cru ? Mon père, que j’aimais plus que tout au monde, est redevenu le même qu’avant, mais moi, ça me donne envie de pleurer. De la rancœur ? Peut être, après trois ans d’absence, il revient comme une fleur et comme si de rien n’était. Mais ce n’était pas sa faute, alors, pourquoi je lui en veux ? C’est une question à laquelle je n’aurais, je crois, jamais de réponse. Tout le monde semble ravi de sa guérison, mais moi, ça me donne envie de vomir. Peut-être que je suis la plus déçue de ces trois longues années sans mon père ? J’ai appris à vivre sans lui, dans un moment où j’en avais sans doute le plus besoin, alors maintenant, je pense qu’il est trop tard pour repartir de zéro. Ces trois années de souffrance, je ne les oublierai pas, jamais, j’y pense encore, en me demandant comment a-t-il pu m’oublier ainsi. Je sais qu’en théorie il n’y est pour rien, mais c’est plus fort que moi, je lui en veux. Ca peut paraître égoïste, voire méchant, mais je n’y peux rien, c’est la façon dont je ressens les choses. Je n’ai qu’une envie, c’est de ne plus le voir, ne plus avoir à supporter celui qui veut faire comme s’il était présent et que rien ne c’était passé. C’est horrible, de penser ça de son père, non ? Moi quand j’ai pensé ça, j’ai pleuré. Et il m’arrive encore de pleurer après l’avoir eut au téléphone et de l’entendre me dire que je ne l’appelle jamais. A ce moment là je pense que pendant trois ans il n’a voulu parler qu’à ma sœur pour « organiser » ses venues, comme s’il ne me faisait pas confiance ou me prenait pour une gamine. Aujourd’hui, je vois ma sœur qui se réjouit d’avoir son père à nouveau, et moi à côté de tout ça, qui n’a qu’une envie, c’est pleurer à chaque fois que je le vois.

Juste débloquant

C'est vraiment magnifique mais triste à la fois ....

Monter violemment dans un monde que l'on ne connait pas, y vivre le bonheur presque absolu, puis retomber brusquement à la réalité, une réalité qu'on croit connaître mais qui a bien changé depuis qu'on la quitté. Finalement, est-ce nous ou ce monde qui a changé ? Sûrement nous car ce qu'il s'est passé dans ce monde merveilleux qui nous a boulversé et où on a laissé une partie de nous a changé qui nous sommes, a changé qui je suis.
Peut-être que tu me diras qu'on passe tous par là et tu auras raison mais chacun le vit différement et peut-être plus brutalement, c'est ce qui fait de nous une personne unique. Alors je me demande, pourquoi la vie nous joue t-elle tant de tours et nous fait traverser des moments si opposés, si différents, si durs et déprimants et pourquoi le bonheur gagné et qui nous est offert est si vite perdu ... ?

Voilà un autre morceau d'histoire, qui je crois était censé être un flash back en rapport avec le premier texte que j'ai écrit.

Je me souviens du jour où nous nous sommes rencontrés. J’avais 20 ans, lui 24. J’étais assise dans ce parc, seule sur un banc, un livre dans les mains quand il est venu me parler. A l’instant où j’ai vu ses yeux d’un noir profond et pénétrant, je me suis dit qu’il se passerait forcément quelque chose par la suite. Et j’avais vu juste. Nous avons parlé pendant longtemps sur ce banc sans rien savoir l’un de l’autre, même pas nos noms. Et c’est au bout de 3 heures, quand la nuit a commencé à tomber en même temps que le froid qu’il m’a invité à boire un verre dans un café non loin de là. J’ai alors su qu’il s’appelait Maël. Maël, quel beau prénom si doux à mon oreille, il me faisait le doux effet du miel sur mon cœur. Maël, prénom aussi beau et mystérieux que son regard et l’expression incompréhensible de son visage. Une expression de dureté mais de douceur cachée au fond de lui. Ses traits fins mais bien nets lui donnait des allures de peintures. Son visage, tout comme son nom était parfait. Il était tellement beau que je n’osais le regarder dans les yeux. Je ressentais à ce moment un espèce de malaise mêlé à une sensation de chaleur réconfortante. Jamais je ne m’étais sentie comme cela auparavant. Je n’étais pas amoureuse, mais sous le charme, oui c’est ça, sous le charme.
On se parla pendant encore quelques heures devant ce café, puis il prit mon numéro et me raccompagna chez moi. Je ne me rappelle pas avoir passé meilleure nuit que celle de ce soir là. J’avais des papillons dans l’estomac, j’avais hâte d’être au lendemain pour entendre sa voix au bout du fil. Le lendemain, en me réveillant, j’avais un immense sourire sur mes lèvres, je me sentais légère comme une plume. J’ai attendu toute la journée son appel, rien. J’étais beaucoup moins joyeuse en allant me coucher ce soir là. Pendant deux jours ce fut la même chose, pendue à mon téléphone, j’attendais, mais toujours rien. Ce n’est qu’au bout du troisième jour, quand je commençais à désespérer qu’il m’appela. S’il ne m’avait pas appelé avant c’est parce qu’il avait peur de me déranger. J’ai trouvé sa timidité touchante. Il m’a invité à dîner ce soir là, et c’est pendant le dîner, au moment du dessert, quand il m’a regardé dans les yeux, que je me suis dit qu’il y avait fortes chances pour que je puisse en tomber amoureuse. Pour moi il représentait un homme parfait. Je ne me doutais pas de ce qu’il allait advenir ensuite…

Chérie, tu sais déjà ce que j'en pense. Dommage quoi =)

Sinon un petit texte fini récemment.

25 octobre 2008

Tu te souviens de ce 29 décembre 2007 ? J’aurais du venir afin qu’on se voit pour la première fois. Le destin en avait décidé autrement.

Tu sais, souvent je repense au début de notre relation. Étrange de rencontrer une personne comme toi sur internet. C’était sur le forum des 4 allemands. De là, est né une réel amitié. J’ai été un peu bête au début. A cause de la différence d’âge, je ne voulais pas trop te fréquenter. Et qui l’eut cru, maintenant une vie sans toi me parait impossible.
Désormais, ça fait plus d’un an et demi qu’on se connait. Il s’en est passé des choses en si peu de temps. On a appris à se découvrir. Très vite. Tu te souviens comme on s’est rapproché si vite. Comme je te l’ai déjà dit, j’ai l’impression de t’avoir toujours connu comme si nos âmes se connaissaient déjà dans une vie antérieure. C’est fou mais j’en suis encore plus sûr. Pourquoi ? Je te l’expliquerais plus loin. On a eu des moments de crise, de fou rire. Et des moments de pleurs.
Dis tu sais que je t’ai toujours aimé. Je te le montre peut être pas assez, mais si tu savais au combien tu es chère a mes yeux petite sœur.

Tu sais. Notre lien, j’ai toujours cherché à le comprendre. Il m’intrigue. Comment puis-je être attaché autant à une fille de 14 ans qui habite si loin. Mais comme on dit « loin des yeux, près du cœur ». Je ne peux pas vraiment l’expliquer sauf en supposant la théorie qu’on s’est connu dans une vie antérieure. Ça dépasse tout. Vraiment tout. Notre lien, je le souhaite à chaque personne du monde avec une autre, car vraiment il est beau.

Beau et admirable comme tout. Le seul problème de ce lien, vient que même si réel pour nous. En réalité, il n’était que virtuel. Un lien virtuel complètement réel pour nous. On se devait de changer cela et de le transformer en un lien réel.
C’est chose faite désormais. Ce 25 octobre sera gravé à jamais dans ma tète. J’ai enfin pu te prendre dans mes bras. Toi, ma petite sœur, mon ange, ma lumière, mon âme sœur, si tu savais le bien que tu m’as fait. Tu sais, j’ai stressé en arrivant. J’avais peur comme tout. Et puis Hélène me disait que ça allait aller. On est descendu du quai. Et là elle m’a dit d’avancer. Je lui demandais de reculer. Plus j’avançais, plus mon cœur battait à la chamaille. Cette sensation je l’ai déjà ressentie. Oui deux fois dans ma vie. Avec qui ? Ce n’est pas bien important de le dire, surtout que tu dois déjà le savoir. Plus j’avançais, plus mon cœur battait à la mort. Il voulait sortir de ce petit corps. Mon cœur en bataille, ma tête écoutant Hélène me répétait que tout aller bien se passer, mes jambes ne savant s'il fallait continuer d’avancer ou non, et mes yeux te cherchant. Mais au fond c’est mon cœur qui a eut le dessus. Il a explosé et là j’ai su ce qui allait arriver. J’ai tourné la tête, regarder trop devant moi, et j’ai aperçu ma lumière que j’ai toujours chercher. Cet ange qui vient me chercher quand je suis perdu dans cet immense foret. Sans trop comprendre, je t’ai perdu, mais je savais que tu courrais vers moi. Et là tu m’as sauté dessus. Si tu savais ce que ça m’a fait. Mon cœur a continué de battre de plus belle, et je pensais pourtant pas que c était possible. Mes yeux ont pris une nouvelle fonction. Et cette première larme coula. En moi, tu ne l’as pas vu. J’ai pu te la cacher. Mais tu sais, ce n’est pas le genre de larme que je regrette. C’est le même genre de larme que j’ai eu en lisant ta lettre la première fois. Enfin notre lien avait pris toute sa considération. Il est devenu réellement réel, même s'il l'était déjà, d’une certaine façon.

A ce moment là, j’ai cru ressentir la terre arrêté de tourner. Tu sais un an et demi, ce n’est pas rien. Je l’ai attendu ce moment. Si tu savais ce que j’ai ressenti. Plus personne n’existait. Il ne restait que toi et moi. Moi et toi en apesanteur. Avec ce vent calme et chaleureux. Cette chaleur douce et tendre de te ressentir près de moi. D’entendre l’appel de ton cœur qui a répondu au mien. Et j’oubliais, cette sensation de bonheur intense. Tu sais je me disais qu’après t’avoir vu, il pouvait m’arriver n’importe quoi, j’en aurais plus rien à foutre car je t’aurais tenu au moins une fois. Mais tu es une drogue. Je veux que nos deux corps soient encore réunis.

Tu vois j’ai compris une chose en te voyant. Tu es réellement la fille la plus unique à mes yeux. Celle pour qui je ferais tout. Vraiment tout. Ma vie, mon âme t’appartiennent. Je ne vis que pour toi. Je ne dis pas ça pour te faire peur. Mais en toi, je vois la fille qui réussira à briser toutes les chaines que j’ai mise. Tu es la clé à tout. Je sais que tu y arriveras. Je t’aime d’un amour indescriptible.

Désormais, toi sans moi, ce n’est plus moi. J’ai ce besoin vital de te parler. De te savoir protégée.

Tu sais après qu’on se soit vu, on est allé se poser sur les bancs devant la gare. Là encore une fois tu n’as pas fait attention. Mais une fois de plus Hélène l’a vu. On tremblait tous les deux. Toi, tu l’as clamé haut et fort, et que tu ne comprenais pas. Moi, je t esquivais du regard, mais je t’écoutais. Si je l’avais croisé, ce regard vert-gris, je crois qu’elle aurait coulé à nouveau. Ce tremblement ressenti, était plus ou moins normal. Mais il est rare. Il m’est arrivé une fois avant de te connaitre. Tu vois, nos deux corps tremblaient en même temps. C’est comme si ils se répondaient. Oui car comme je te l’ai déjà dit, je suis persuadé que nos âmes se sont déjà rencontré de par le passé. Et à travers nos corps, ce sont elles qui s’expriment. Parque je peux te le dire. Ce n’était pas un tremblement de froid, ni de panique, ni de stress. Tu l’as dit toi-même, tu l’as trouvé inexplicable. Il l’est. Je pense juste qu’on ressentait la même chose. J’y crois à notre passé lointain. Et c’est pour cela que désormais je n’ai plus peur de te perdre. Je sais que quel que soit la vie, nos âmes survivront et se retrouveront. Pourquoi, car c’est notre destin. Nous ne sommes pas des âmes sœurs, je te rassure. Loin de là. Mais nous sommes des âmes gémellaires.

Je vais te raconter une histoire. Notre histoire. Du moins, une de nos histoires. En fait, c’est plus un rêve que j’ai eu. Mais il a été tellement vivant, et tellement vrai que je me dois de te le raconter.

Il existe un monde où la vie dessus est magnifique. Tu sais une sorte de paradis où vont les âmes une fois arrachées à la Terre. Il se trouve que sur ce monde, tout est beau, les arbres sont de toutes les couleurs, l’odeur est agréable, les rivières coulent d’un bleu turquoise. Dans ce monde les âmes n’ont besoin de rien, enfin de presque rien. Elles se regroupent généralement par deux, et sont toujours ensemble. Oui, dans ce monde nos deux âmes sont toujours ensemble. Je ne saurais te dire combien de temps nous avons passé à être heureux en ce monde, à rigoler, à te voir sourire, à te voir vivre. Oui, tout est beau. Seulement, car il y a toujours un mauvais moment à passer où que l’on soit, où que l’on vive. Un beau jour, on est venu me chercher. On m’a retiré à toi. On ne m’a pas laissé le choix. On s’est débattu, car sans toi, je ne suis plus moi. Mais on ne m’a pas laissé le choix, on ne nous a pas laissé le choix. Le moment était venu. On me rappelait dans un autre monde. On m’a rappelé sur la Terre.
Avec ce passage dans cet autre monde, une nouvelle vie s’offrait à moi. Et j’en ai tout oublié. Tout oui, ma tête oui. Seulement mon cœur n’a jamais ou n’oublierait jamais cet amour que nous nous portions. Maintenant je me souviens de ces six premières années qui furent sentimentalement horrible. Je fus aimé et chéri par mes parents, par les amis. Et pourtant un vide se faisait au fond de moi, dans ce cœur, dans notre cœur. Il a été divisé en deux pendant six ans. Une moitié sur Terre, et une autre moitié dans ce monde. Seulement à l’âge de mes six ans. Ce manque s’est amoindri. Je ne savais pas pourquoi. Maintenant je le sais, c’est arrivé vers ma rentrée au CP, tu sais vers septembre. Je dirais si mes souvenirs sont bons, vers mi septembre, entre le 10 et le 15. Et c’était tout simplement ta venue en ce même monde. Oui ta venue sur Terre. Ensuite s’en suive douze ans et demi, où mon cœur battait à moitié. Toujours plus qu’avant, mais toujours moins que dans l’autre monde. Et le destin a décidé que douze ans et demi après, on se rencontre. Je n’évoquerai les détails futiles de cette rencontre. Une rencontre comme il n’en existe pas. Un simple forum, une passion alors commune. On s’est attaché très vite. Mais c’est normal en fait, puisque qu’on était destiné à être heureux ensemble. En deux mois c’est comme si on s’était retrouvé. Et maintenant, plus d’un an et demi que ça dure. Il y a eut des hauts et des bas. Mais notre amour en est resté intouchable. Car il l’est vraiment. Juste ce 30 septembre où il a été mis à rude épreuve. Ils s’en souviennent encore, et je la vois toujours.

A la fin on se retrouvait de nouveau de cet autre monde. Et tout était parfait. Ce rêve m’a intrigué, mais il m’a aidé à me comprendre. A nous comprendre.

La suite, c’est à nous de l’écrire, encore et encore. Il y en aura des mots, des lignes, des paragraphes, des pages, des livres. Malheureusement j’aurais aimé mettre le point final, mais il n’existe pas à notre histoire. Je conclurai d’une conclusion ouverte à te le dire et dire encore: “It’s start and end with you, and I love you more and more each day, because my heart beats only for you. You are my reason to live, because my heart is yours”.

C'est beau ! Shocked

Chérii c'est vraiment magnifique *__*
La larme à l'oeil quand je suis arrivée au milieu
C'est vraiment plus que super